😳 5 pièges à éviter dans ta stratégie LinkedIn

Valeur, storytelling, success stories, etc.

Ça fait 4 ans que je publies quasi toutes les semaines sur LinkedIn.
Autant dire que j’ai eu le temps d’analyser le réseau, et ce qui s’y passe.

D’ailleurs, ma prochaine formation LinkedIn en visio démarre le 11 mars. Il est encore temps de monter dans la jeep, direction le succès ! Je te présente le programme ?

Apporter de la valeur, faire du storytelling, mettre en avant ses succès … On nous rabâche sans cesse ces bonnes pratiques d’écriture.

Alors OUI, ça fonctionne.
Mais seulement si c’est bien fait.
Sinon, tu te tires une balle dans le pied. Clairement.

Je te donne, juste après 5 effets qui plombent ta stratégie de contenu. 👇
(Juge pas les noms, c’est moi qui les ai inventés. 😅)

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L’effet “bonne copine”

Apporter de la valeur dans ton contenu, c’est primordial pour :
- avoir plus d’engagement (et donc plus de visibilité).
- développer une communauté autour de ton sujet de prédilection (histoire de qualifier ton audience).
- asseoir ton expertise (montrer > dire).
Et c’est génial.
Perso je donne énormément dans mes contenus. Ça m’a offert beaucoup d’opportunités. (“Qui donne reçoit” toussa toussa).

Le piège : Tu livres une quantité d’infos, gratuitement.
Tu donnes, donnes, donnes … mais t’es pas Jean-Jacques Goldman en fait (pour celles qui auront la ref).
N’oublie pas que, derrière cet excès d’altruisme, t’as une boite à faire tourner.
Alors ne sois pas juste la bonne pote qui donne ses trucs et astuces. Sers ton business.
Pour ça, essaie, à chaque fois, d’orienter ton lecteur vers l’action (ex: s’abonner à ta newsletter, prendre rdv, s’inscrire à ton webinar, etc.).

L’effet “journal intime”

Le storytelling, c’est l’art de faire passer un message en racontant une histoire.
Et c’est ultra efficace en stratégie de contenu parce qu’avec ça :
- tu captes l’attention des gens avec un discours unique et différenciant.
- tu aides ta cible à s’identifier à toi en parlant “vrai”.
- tu augmentes ton capital sympathie en te livrant davantage.

Le piège : Tu parles juste de toi, et tout le monde s’en fout.
Je te disais juste avant que le storytelling, c’est l’art de faire passer un message en racontant une histoire. Faire passer un message. That’s the point.
L’histoire est le moyen. Pas le résultat.
LinkedIn, c’est un réseau SOCIAL pour t’aider à VENDRE. Pas un journal intime.
Alors si tu racontes des choses perso, fais en sorte de rattacher l’histoire à ton business, d’enseigner une leçon à ton lecteur et d’inciter les interactions.

L’effet “private joke”

Il peut t’arriver, de temps en temps, de faire des posts “hors stratégie”.
Des petits pas de côté, juste pour parler d’un événement auquel tu as participé, ou faire la promotion d’un truc qui n’a pas forcément à voir avec ton business par exemple.
Et c’est ok. Tu as le droit d’offrir de la visibilité à quelqu’un ou quelque chose sur ton profil.

Le piège : Tu parles d’un truc qui n’intéresse quasiment personne.
L’erreur c’est de juste parler de ce truc auquel tu as participé, par exemple, et de mentionner les 4-5 personnes qui étaient avec toi. Sauf que la plupart des gens ne s’arrêteront pas sur ton post.
Sors de l’entre-soi. Raconte une histoire autour de ça. Apporte de la valeur. Fais le lien avec ton business. Donne du contexte pour que ta cible comprenne POURQUOI tu lui parles de ça.
Ta cible doit y trouver un intérêt, sinon ton post va faire un flop, et ça ne donnera pas plus de visibilité au sujet que tu portes.
En plus, tu risques de perdre ton audience, et donc de pénaliser tous les efforts que tu fais quotidiennement pour engager les gens.
Aucun intérêt pour toi, ni pour personne.

L’effet “flou artistique”

Sur LinkedIn, tu prends la parole depuis ton profil généralement.
C’est TON profil, et tu as encore le droit de faire ce qui te chante. Mais pose-toi la question : pourquoi est-ce que je publie ici ?
Si la réponse c’est “parce que ça me fait kiffer”, alors tout va bien. Ecris ce que tu veux, quand tu veux. No pressure.
Mais si la réponse c’est “parce que j’en ai besoin pour mon business”, alors là …

Le piège : Tu dis plein de trucs, mais on n’a toujours pas compris ce que tu faisais.
Ça prend du temps avant de constituer une audience qualifiée autour de ton sujet de prédilection.
Ça prend du temps avant d’être identifiée comme experte d’un domaine.
Ça demande énormément de répétition pour que les gens impriment dans leur cerveau ce que tu fais.
Donc si un post sur 2 s’éloigne de ta stratégie, tu vas noyer ton audience, et tu ne deviendras jamais une référence pour qui que ce soit. Balot.

L’effet “win-washing”

Le personal branding, c’est savoir se mettre en avant et maitriser son image publique (faire son auto-promo en somme).
C’est donc naturellement (ou pas), que tu vas communiquer sur ton parcours, et notamment tes succès. Tu communiques sur tes résultats incroyables histoire de rassurer tes prospects. T’es une queen, tu veux que ça se sache, et t’as bien raison.

Le piège : T’as l’air de cartonner, mais personne n’en a la preuve.
Je le disais plus haut : montrer > dire. Plutôt que de donner l’impression que ton business marche, prouve-le. Montre ton expertise. Communique les résultats de tes clients. Apporte des preuves tangibles et vérifiables. Confronte-toi à ton audience en live, sans filet.

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Dis, tu penseras à cette newsletter la prochaine fois que tu publieras sur LinkedIn ? 😊

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Et dis-moi en commentaire quel est l’effet qui te colle à la peau (moi c’est l'effet “bonne copine” 😅).

À la semaine prochaine !
Corentine 🦜